Génétique quantitative
Marie.fabet@univ-lyon1.fr
1. Introduction
1.1. Exemples de caractères quantitatifs
Taille corporelle : observation naturelle d’une courbe de Gauss
En agronomie et domestication : diversification (variations phénotypiques) des espèces : A partir d’une même espèce ancestrale par sélection artificielle, on arrive aux variétés actuelles.
Amélioration des rendements : domestication du maïs : irrégularités de la courbe qui sont liées aux conditions environnementales.
Sélection divergente : à partir de la même population, on arrive à sélectionner des variétés très différentes pour un trait (exemple : sélection artificielle de la teneur en huile chez le maïs).
1.2. Nature des traits quantitatifs
1.2.1. Caractères méristiques
Phénotype mesuré par un dénombrement (Exemples : nombre de sillons dans une empreinte digitales, nombre de grains dans un épi, nombre d’œufs pondus par une poule). On peut le représenter par un diagramme en bâton.
1.2.2. Caractères continus
Variations continues (masse, taille, teneur en lipide). Distribution selon une loi normale (courbe de Gauss) avec la fréquence ou l’effectif observé en ordonné et le caractère en abscisse.
1.2.3. Caractères à seuil
Caractères dont les variations sont discontinus avec très peu de classes phénotypiques mais déterminés par une variable quantitative sous-jacente. Le fait que cette variable quantitative dépasse ou non un certain seuil détermine l’expression ou non du caractère (nombreuses maladies chez l’homme : diabète de type I). Photo 223
Autre exemple : chez les amphibiens, perte d’un doigt durant le développement. Quand nombre de cellule inférieur au seuil : perte du doigt, quand il est au-dessus : nombre normal de doigt.
Il est difficile de distinguer un caractère à seuil et un caractère mendélien. Pour étudier le déterminisme d’un phénotype on réalise des croisements.
1.3. Objectifs de la génétique quantitative
Identifier et quantifier les sources de variations des caractères