GEOGRAPHIE DES SERVICES :

UN CONCEPT POUR UNE LOCALISATION ?

La géographie des services offrent une organisation du territoire inégale. Elle permet la mise en évidence de plusieurs concepts de localisation des services au niveau intra-urbain et au niveau interurbain, la première s’exerçant à l’échelle locale de l’agglomération ou de l’espace urbain et la seconde s’exerçant à une échelle plus large avec une interaction de ville à ville. Ces concepts ont subi des mutations dans le temps et on donc connus des modifications et des remises en cause. Mais quels sont ces concepts classiques et leurs mutations ? Dans un premier temps, nous verrons les schémas classiques de localisation des services et dans un second temps, nous nous interrogerons sur les modifications des ces schémas.

Plusieurs auteurs se sont interrogés sur la localisation des services donnant lieux aux concepts classiques s’organisation du tertiaire. On a deux échelles de localisation des services : les localisations intra-urbaines et les localisations interurbaines. Nous allons étudier les modèles de localisation du tertiaire en fonction de ces deux échelles. Les localisations intra-urbaines utilisent plusieurs principes tels que les principes de rente foncière et de différenciation minimum ainsi que des schémas d’utilisation des sols. A l’origine, les villes sont disposées en cercles monocentriques. En effet, avant les années 1960, les villes concentraient en leur centre les services urbains majeurs comme de nombreux services marchands ou de finances, des services publics comme les établissements administratifs ou les écoles. Au-delà des années 1960, une nouvelle tendance se développe. On a la création de quartiers spécialisés entraînant la dispersion de certains services tels que les services résidentiels en raison de la pression foncière et des nuisances possibles que produisent ces quartiers. Effectivement, les prix de l’immobilier augmentent avec l’augmentation de la demande