TD 2 : « Habitus et production sociale des corps » Il s’agira de répondre aux différentes significations sociales des différentes techniques du corps et d’examiner à partir d’un ensemble de cas concret le problème socio-anthropologique que pose la définition d’une frontière entre nature et culture. Définition de la technique du corps en l’enrichissant avec des exemples Nous nous proposerons de montrer en quoi ces techniques au-delà de leur apparence naturelles sont profondément culturelles. Ces techniques représentent le résultat d’une véritable incorporation sociale. Mauss va proposer une classification : Selon le sexe : l’homme et la femme n’auront pas les mêmes gestuelles, cela s’explique en partie d’un point de vue physiologique et biologique. Il donne comme exemple le jet de pierre qui est beaucoup plus mou pour la femme et dans un plan vertical alors qu’il sera puissant et dans un plan horizontal chez l’homme. Selon l’âge : l’enfant s’accroupit normalement et l’adulte ne sait plus s’accroupir. Cela s’explique par le fait que les tendons et même les os acquièrent une certaine forme à la suite d’une certaine position que l’on peut adopter. Autrement dit, l’adulte ne sait plus s’accroupir parce qu’il en a perdu l’habitude. « Il y a donc des choses que nous croyons de l’ordre de l’hérédité qui sont en réalité d’ordre physiologique, psychologique et d’ordre social » nous dit Mauss. Selon le rendement : derrière cette notion se cache l’idée d’adresse, d’habileté et d’efficacité recherchée. A travers la répétition, l’efficience ne pourra être qu’améliorer. A. Geistdoerfer nous dit que « le futur marin doit d’abord amariner son corps afin d’acquérir l’équilibre à bord d’un bateau qui est tout le temps en mouvement […] ; formation […] si importante que de retour à terre le marin doit réadapter tout son corps […] ». Selon la forme de transmission : l’enseignement des