Haiti Et L Anthropologie
Paris, le 14 juin 2005
GRADHIVA revue d’anthropologie et de muséologie
Edition N°1
Depuis le premier semestre 2005, le musée du quai Branly a repris la publication de la revue GRADHIVA, fondée en 1986 par Michel Leiris et Jean Jamin.
A l’origine, la revue est l’organe d’expression du Groupe de Recherches et d’Analyses sur l’Histoire et les
Variations de l’Anthropologie – équipe de recherche du Centre National de la recherche Scientifique
(CNRS) et de la « section histoire de l’ethnologie » du musée de l’Homme.
À l’occasion du lancement de la nouvelle série, « Revue anthropologie et de muséologie » devient le sous titre de la publication, renforçant ainsi sa vocation scientifique et sa politique éditoriale. La revue demeure un lieu de débat sur l’histoire et les développements actuels de l’anthropologie, fondée sur des études originales et orientée vers la publication d’archives ou de témoignages. Gradhiva privilégie aussi l’étude et l’analyse d’objets réels ou symboliques ainsi que des problématiques muséologiques et anthropologiques. La revue reste ouverte à de multiples disciplines, comme l’ethnologie, l’esthétique, l’histoire, la sociologie, la littérature ou encore la musique et s’attache à développer, par une iconographie souvent inédite et singulière, une interaction entre le texte et l’image.
Françoise Zonabend, directeur d’études à l’EHESS, poursuit son rôle de directeur de la rédaction de
Gradhiva. Le comité de rédaction est, quant à lui, profondément renouvelé. Il est composé de personnalité du monde muséal, de la recherche et de l’enseignement.
« Haïti et l’anthropologie »
Le premier numéro de la nouvelle série de Gradhiva est consacré à l’anthropologie en Haïti : ses origines, son rôle, ses évolutions récentes, son devenir. Ce numéro double de 272 pages évoque les rapports étroits entre l’anthropologie et la culture multiforme d’Haïti, à travers l’œuvre de peintres, comme Hector Hyppolite, d’écrivains, comme Jacques Roumain, ou