I/ La revolution nationale

Le maréchal Pétain signe l'armistice avec l'Allemagne le 22 juin 1940. Il coupe en deux zones séparées par une ligne de démarcation : le nord est occupée par les allemands et le sud "zone libre" où s'organise un nouvel état français.
Le 10 juillet 1940 les députés et sénateurs votent à une très grande majorité les pleins pouvoirs (execitif et législatif) au maréchal Pétain dont le prestige est grand.
Un nouveau régime succède à la IIIe République : c'est l'Etat français.
Pétain veut redresser le pays par une révolution national dont la devise est "travail, famille, patrie" ; il supprime le suffrage universel, les syndicats et les partis politiques.
La France doit collaborer avec les autorités allemandes et payer de lourdes indémnités d'occupation. Vichy participe à la déportation des Juifs.
En 1943, une loi contraint des milliers de jeunes à partir travailler en Allemagne pour le STO. La milice traque les résistants

Le gouvernement de Vichy a le projet de créer une France nouvelle sur un « Ordre Nouveau » ; il renoue avec des valeurs traditionnelles d’avant la révolution industrielle, condamne l’individualisme, l’égalitarisme, les valeurs républicaines jugées responsables de la défaite, prône même un retour à l’ordre moral et le respect des hiérarchies traditionnelles.
La Révolution Nationale est à la fois conservatrice et réactionnaire mais elle n’est pas fasciste. Elle se fonde sur la devise « Travail, Famille, Patrie » qui remplace l’ancienne devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité ».

Le régime de Vichy entreprend une rénovation morale et patriotique du pays qui se traduit par un retour aux valeurs traditionnelles. La devise officielle de cette révolution nationale est "Travail, famille, patrie".

a. Le travail
Selon la propagande, le « travail des Français est la ressource suprême de la patrie ». Vichy veut rompre avec le capitalisme en instaurant des corporations (= regroupement des patrons et