INTRODUCTION GENERALE

La mondialisation se traduit par le décloisonnement des marchés économiques et financiers et la libre circulation des capitaux et de l'information. Elle suppose, ou impose, la cohérence des systèmes comptables et la visibilité des situations et des stratégies. Dans cet environnement l'harmonisation comptable internationale apparaît aujourd'hui comme une nécessité pour les grands groupes européens ou étrangers qui ont recours aux marchés financiers internationaux et qui souhaitent faire bénéficier tous les acteurs économiques et financiers d'une information cohérente et crédible. En réponse à ces exigences économique et politique l’adoption d’un langage comptable unique constitue un enjeu essentiel de la vie des entreprises.
C’est ainsi que, Le président du FASB, Robert Herz, a qualifié de « très positifs » les résultats des réunions triparties. Le président de l'IASB, Sir David Tweedie a confirmé lors d'une conférence de presse qui a suivi les réunions : « Nous avons déterminé toute une série d'exposés sondages à publier et toute une série de différence à éliminer, en plus d'un échéancier de travaux ». Ceci va militer en faveur d'une transparence tant recherchée par les investisseurs et il va conduire les organes de régulation des marchés vers l'adoption d'un référentiel comptable communément partagé et inéluctablement uniforme.
Si on imaginait des normes comptables internationales qui reprendraient les meilleures pratiques de chaque pays ? L'idée se concrétise par la création de l'IASC (International Accounting Standards Committee).
Pour l'IASC, l'harmonisation des principes comptables était nécessaire dans un monde où certains pays ont élaboré des principes différents sur certains sujets et d'autres commençaient à y réfléchir. Pour cela, elle espérait faciliter une approche internationale commune, en créant les premières normes comptables sous l’appellation d’IAS (International Accounting Standards). Pour des raisons de