Un après-midi, dans mon café préféré, avec mes compagnons, on buvait un verre, on discutait de nos mésaventures, des histoires les plus étranges qui nous étaient arrivées. On aimait beaucoup se faire peur, c’était quelque chose d’assez amusant. Mon ami d'enfance Richard, nous avait raconté une histoire très surprenante. Mais pas autant que celle que j'allais leur raconter :
« Il y a 45 ans, j'habitais dans un charmant petit village nommé Gençay, il était situé en Auvergne. Il y avait très peu d'habitants, mais, cela faisait aussi son charme. Il était entouré que de champs. Cela faisait pratiquement 5 ans que je m’y étais installé avec ma famille. La vie mouvementée que je vivais à Paris m’avait lassé. Je me sentais enfin libre dans ce petit bourg. En effet, tout le monde se connaissait, la bonne ambiance y régnait. De plus, son célèbre musée rendait notre bourgade connu.
J’y travaillais ainsi que ma femme. Nous étions tous les deux, les conservateurs de ce musée. Ce travail me plaisait énormément, j'avais pu ainsi connaître toute l'histoire de ce village. On avait des pièces très rares et remplies d’histoire, comme par exemple ce casque romain datant de l’antiquité.
Cependant notre pièce maitresse, était un glaive qui appartenait à un empereur gaulois, où une formule latine y était inscrite :
DABO VICTORIAM QUAM, ACCIDIT UT ME
« Je donnerai la victoire à celui qui arrivera à me garder »
Hormis ma passion pour le musée, nous mangions chez Yves pratiquement tous les soirs. Il était la première personne qui m’avait accueilli le jour de mon arrivée. Notre amitié s’était consolidée au cours des années. On faisait beaucoup de choses ensemble où nous rigolions beaucoup car nous avions les mêmes centres d’intérêts. J’adorais lorsqu’il me racontait ses mésaventures avec maitresse. Je le considérais comme mon frère.
Un soir, je rentrai après une soirée bien arrosée de chez Yves. J’étais épuisé car j’avais eu une grosse journée. Le village était sombre et étrange.