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Ces mariages font suite au traité contesté du Cateau-Cambrésis qui met fin aux guerres d'Italie sans grande contrepartie pour la France.
Henri II peut du moins éprouver la satisfaction d'avoir repris Calais aux Anglais et occupé les Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun. Féru de romans de chevalerie, il veut magnifier le retour de la paix avec de grandes fêtes et un tournoi à l'ancienne.
Celui-ci est organisé dans la rue Saint-Antoine, la plus large de Paris, devant l'hôtel des Tournelles, résidence habituelle du roi.
Le tournoi des Tournelles
Au terme d'une journée torride, le tournoi touche à sa fin et les spectateurs commencent à se retirer quand Henri II se dispose à entrer à son tour en lice. Malgré quarante ans d'âge, il veut prouver sa vigueur à sa chère maîtresse Diane de Poitiers, dont il porte les couleurs (le noir et le blanc).
La reine Catherine de Médicis, superstitieuse, est torturée par de mauvais pressentiments. Elle fait demander au roi de ne pas jouter.
Après une première passe réussie, celui-ci lui fait dire qu'il s'accorde une dernière lance. Son adversaire est un jeune homme, le comte Gabriel de Montgomery, qui n'en mène pas large. Et l'accident se produit. Au premier choc, Henri II tombe à terre. La visière ne l'a pas protégé. Dans son oeil gauche est resté fiché un morceau de la lance adverse.
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