Hernani Lecture Analytique
Acte 5, scène 6.
Vers 1 : « Hélas ! Qu'as-tu fait, malheureuse ? » : Interjection et question rhétorique: Les deux soulignent l'aspect terrifiant de l'acte et connotent la fatalité.
Vers 2 : « C'est qui l'as voulu » : Si Hernani n'avait pas eut l'intention de se donner la mort, Doña Sol n'aurait jamais bu la fiole. : Acte désespéré.
Vers 3 : « Mort affreuse ! » : Aspect terrifiant et affreux de l'acte.
Vers 1 et 3 : « Malheureuse » et « Affreuse » : Rime riche qui accentue la fatalité déjà présente.
Vers 12 à 14 : « Ce poison est vivant ! Ce poison dans le cœur fait éclore une hydre à mille dents qui ronge et qui dévore » : Métaphore filée sur le poison qui est représenté comme étant un monstre mythologique qui est vivant et qui détruit tout sur son passage.
Vers 12 et 13 : « Ce poison est vivant ! » : personnification, il y a un hémistiche parfait.
Vers 16 : « Qu'est-ce que donc que cela ?...point ! » : Question rhétorique : Montre que le poison est destructeur.
Vers 18 : « Ton âme est cruelle » : Opposition, l'âme est censé être sublime.
Vers 19 à 21 : Enchaînement de question, Doña Sol et Hernani se répondent par des questions.
Vers 22 : « ô mon jeune amant » : Interjection ; présence du registre.
Vers 23 : « Dans mes bras » : Didascalie, sensation physique.
Vers 28 à 30 : « Fatalité », « Désespoir », « souffrir » : Champ lexical de la souffrance, de la douleur.
Vers 31 à 33 : « Vers des clartés nouvelles nous allons tout à l'heure ensemble ouvrir nos ailes. Partons d'un vol égal vers un monde meilleur. » Métaphore filée :
Ils vivent un amour impossible et veulent s'aimer après la mort, fatalité contradictoire.
Vers 41 à 54 : Doña Sol et Hernani sont entrain de mourir lentement, très lentement. Les didascalies le montre Hernani tombe en premier, suivi par Doña Sol puis par Don Ruy Gomez . Leur mort est ralentie, on les voit mourir jusqu'à leur dernier soupir.