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Le metteur en scène au théâtre prend une réelle dimension à la fin du xixe siècle. Il acquiert la place de « maître du plateau ». Ce bouleversement est notamment provoqué par Constantin Stanislavski, auteur et metteur en scène russe né en 1863 à Moscou, qui va, à 35 ans, créer avec Vladimir Nemirovitch-Dantchenko le Théâtre d'Art de Moscou. Il y crée4 des spectacles de Tchekhov notamment (Les Trois Sœurs, 1900) et y enseigne une nouvelle pratique du théâtre basée sur le travail corporel, le travail physique et le refus du jeu conventionnel. Ce « système » (nom donné, par les contemporains, à sa façon de travailler) qu'il décrit dans son livre, La formation de l'acteur, influence ses successeurs, dont Valère Novarina, Claude Régy ou encore Jean Vilar qui, dans la préface du roman, expose qu'« il n'est pas de comédien authentique qui n'ait, un jour ou l'autre, emprunté, sciemment ou non, quelques-uns des sentiers » du livre de Stanislavski.
Tragique.
La tragédie est un genre théâtral dont l’origine remonte au théâtre grec antique.
On l’oppose à la comédie au contraire de laquelle elle met en scène des personnages de rangs élevés et se dénoue souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages. Aristote lui assigne pour but d’inspirer « crainte et pitié ».
Autre définition : Œuvre dramatique (surtout en vers), représentant des personnages hors du commun en proie à un destin exceptionnel et/mais malheureux.
La règle des trois unités
Le XVIIe siècle a vu peu à peu s’imposer la règle des trois unités. Cette règle permet au dramaturge d’accroître l’efficacité théâtrale, de rendre l’action plus vraisemblable.
• L’unité d’action : les intrigues secondaires sont proscrites. Cela permet de concentrer l’intérêt dramatique sur le sujet principal de l’œuvre, de simplifier l’intrigue. • L’unité de temps : la durée de la représentation théâtrale doit coïncider avec la durée de l’action représentée. À la différence du