1. Une influence secrète
1.1. la voix de dieu ou de la nature
• Pour Platon « ce n’est pas grâce à un art que les poètes proférant leurs poèmes, mais grâce à une puissance divine ». L’inspiration, dans cette conception est un don des dieux, et le poète un instrument entre les mains de ces mêmes dieux. Ronsard dans Hymne de l’automne est fidèle à la théorie platonicienne qu’il illustre en vers « Le jour que je fus né, le Démon qui préside Aux muses me servit en ce monde de guide […] me donna pour partage une fureur d’esprit, Et l’art de bien couché ma verve par écrit. »
Toute cette représentation s’inscrit dans le contexte mythique des muses, filles de