Hippocrate aux enfers
Prologue
Auschiwtz-Birkenau.
Michel Cymes souhaite écrire à propos des médecins des camps de concentration témoigner.
Pour lui, ces monstres sont de petits tortionnaires, sans grande connaissance médical, de piètres médecins.
Les expériences qui ont eu lieu dans les camps ont-elles été bénéfiques pour la science ? Les résultats ont-ils été exploités après la guerre, par les Alliés ? Que sont devenues ceux qui ont perpétués ces horreurs ?
Ce livre est pour la mémoire des Crimes contre l’Humanité.
Chapitre 1 : «Nous, l’Etat, Hitler et Himmler, prenons la responsabilité. Vous, les médecins, n’êtes que les instruments. », Le code de Nuremberg.
Palais de justice de Nuremberg. Fin 1946.
Comment un médecin peut-il devenir un bourreau ?
Procès de Nuremberg, Novembre 1945-Octobre 1946.
A la fin du procès de Nuremberg, procès des médecins.
Une commission d’experts doit réunir des preuves.
En plus de la mort, les médecins ont répandu la souffrance.
Une vingtaine sur le banc des accusés : des chirurgiens, des médecins généralistes, généticiens, dermatologues (dont une femme), chercheurs, des bactériologues et un médecin spécialiste de médecine interne.
Qu’est-ce qui peut transformer un médecin en tueur ?
Pour se rassurer, on préfère penser que ces tueurs étaient de petits médecins. Pour les plus doués, la folie est invoquée.
Autre idée préconçue : ces expériences n’ont eu aucune utilité. Elles ne sont ni reproductibles, ni représentatives. Toutefois, les résultats n’ont pas tous été inexploités.
Défense lors du procès : le caractère obsolète du serment d’Hippocrate, l’analogie avec les expériences menées aux Etats-Unis, la responsabilité du totalitarisme hitlérien, le caractère désintéressé des chercheurs, le souhait d’améliorer le sort de l’humanité, la limite des modèles animaux pour les expériences et l’occasion pour les détenus de se racheter de leurs crimes.
Interprétation du serment