Histoire athène
Dans les premières phrases du texte, Euripide indique que le peuple a le droit de régner tour à tour sans qu’interviennent des critères de revenus ou de richesse, « car le pauvre et le riche ont des droits égaux ». Vers la fin du texte l’auteur met en évidence la liberté d’expression « qui peut donner un avis sage… ou se taire ».
Athènes compte environ 40 000 citoyens, le demos. Ceux-ci peuvent assister de droit aux séances de l’Ecclésia qui réunit
6000 personnes et qui vote les lois, les ostracismes, décide de la guerre. Par tirage au sort, le citoyen athénien peut être membre d’un conseil : la Boulé qui prépare les réunions de l’Ecclésia ou encore être juge au tribunal de l’Héliée. Parmi les plus hautes fonctions, celles de magistrat reviennent également en partie aux citoyens toujours par tirage au sort. Cela concerne les archontes (fonction religieuse). Ce système de tirage au sort dont le résultat traduit la volonté des dieux est un moyen de respecter le principe d’égalité entre les citoyens. Les stratèges, autres magistrats qui commandent l’armée, sont désignés par un vote.
La démocratie protège le citoyen de la tyrannie qui est une forme de gouvernement dénoncée dans la tragédie et dans lequel un homme concentre entre ses mains tous les pouvoirs « un seul homme gouverne ». par ailleurs, elle défend les plus faibles (les plus pauvres), « le faible peut répondre à l’insulte du fort ». Ce sont des lois écrites qui rendent