Histoire de la folie à l'âge classique
Dès la renaissance, l'image romanesque des fous apparaît avec la légende de « la Nef des fous », idée d'un bateau où les personnes « dérangées » naviguerait au grès des vents et s'arrêterait dans des villes pour semer le désordre. Ces vaisseaux romanesque ont toutefois réellement existé, menant leur cargaison de ville en ville. Les fous commencent donc à s'intégrer dans l'esprit de la population comme des personnes errantes sans but et sans appartenance. Chaque ville conclut une sorte de « contrat » en acceptant de s'occupait de « ses fous » mais chasse les étrangers. Certaines villes auraient plus de fous que d'autres, villes souvent considéré comme un lieu de pèlerinage. Les tortures commencent à se pratiquer sur ces personnes (coup de fouet en public).
A cette époque la folie et le fou sont déjà très présent dans le monde littéraire (personnage du fou, du niais dans certains livres) sur le plan comique mais également dans la littérature savante.
Un lien étroit se crée dans l'esprit de la foule sur la folie et la mort. En effet, celle-ci est intimement liée à la notion de néant et de l'inconnue. La folie est également très présente dans la peinture. Les tableaux de Bosh[2] en témoignent.
Le théâtre développe à travers de nombreuses pièces