Introduction

En 1830, la date de naissance de l’Etat belge, la Belgique a connu un penchement naturel sur les grandes figures du mouvement littéraire de l’époque .La constitution d’une littérature nationale sans le recours aux littératures étrangères correspond aux vœux politiques qui y voient une affirmation d’existence de cette entité belge un peu minimalisée par l’Europe de l’époque. Dés 1880, un mouvement littéraire s’est déclenché, autour des pionnier de la littérature belge .Max Waller qui a fondé ainsi La jeune Belgique, Albert Giraud, Iwan Gilbreqen et Valère Gille ont fondé ensuite L’Art libre et la Pensée Fière .D’autres revues se sont organisées après :L’Art Moderne .La société Nouvelle – La Basoche et La Wallonie .Des journaux aussi sont parus tel :La Nouvelle Littérature Belge . La liste des écrivains belges romanciers, dramaturges et poètes est très longue : on cite Maurice Maeterlinck -Charles Van Lerberghe – Georges Rodenbach – Max Elskamp – Emile Verhaeren -Franz Hellens – Georges Eekhoud –Camille Lemonnier et autres. La question qui se pose concernant la littérature belge est celle de la possibilité ou non de créer une littérature propre (à moi) à la Belgique, à l’écart de toute littérature étrangère, surtout celle de la voisine la France. Notre étude versera dans cette voie, tout en essayant de clarifier les notions, les courants et les genres littéraires de la littérature belge d’expression française. Partie I : L’histoire de la Belgique

A l'issue de la guerre de Cent Ans, en 1453, les territoires de la Belgique et des Pays-Bas tombent aux mains des ducs de Bourgogne, puis des Habsbourg et enfin de l'empereur Charles Quint. La Belgique fait alors partie des dix-sept provinces du Saint-Empire romain germanique, puis tombe dans le giron espagnol, léguée par Charles Quint à son fils Philippe II, roi d'Espagne. C'est sous son règne que les Pays-Bas