Esthétique
Histoire de l’art des 19e et 20e siècles
1. Introduction, la tradition classique
Début du Moyen-âge
Ere chrétienne mise en place en Occident.
Problème au niveau de l’art : L’Eglise a un souci par rapport à la représentation, peur de l’idolâtrie → pas de vénération d’une image.
Tolérance des représentations artistiques dans le seul but de faire passer un massage.
Pas de représentations réalistes, juste des idées, des symboles. Mise en place d’un langage visuel strict géométrique. Tout est ramené à un plan.
Proposition d’une narration : aplats de couleurs vives, art adressé au peuple qui n’a aucune culture, art immédiat. · Villard de Honnercourt, croquis du 13e siècle.
→ Formes géométriques. Personnages basés sur un pentagramme.
· Peinture Médiévale Romane, illustration.
→ Couleurs vives, tout est aplatit, stylisé, position symbolique, gestuelle stylisée.
→ Faire passer un message.
Changement progressif au cours des 13 e et 14 e siècles
→ Glorification de la création divine dans l’art au lieu de mépriser les hommes (= les créations divines).
Mimésis = imitation et perfection de la nature. Volonté de rendre la nature parfait, ce qui ne colle pas forcément avec la réalité.
Renaissance vers 1400
Découvertes de procédés qui permettent de produire des oeuvres plus mimétiques.
La Renaissance est la base de beaucoup de courants.
1. Perspective
Création de la profondeur sur la toile, redécouverte des processus de l’Antiquité.
→ Choix d’un point de fuite.
2. Clair/obscur
Création du relief par des zones d’ombres et de lumières (Léonard de Vinci).
3. Raccourci
Technique mise au point par les Grecs lorsqu’ils sculptaient des statues placées au sommet des temples, ils les aplatissaient.
· Mantega, Le Christ mort, 1478-1480.
4. Proportions
Les personnages sont mieux proportionnés. Les proportions humaines sont théorisées et deviennent mathématiques → Recherche de l’harmonie.
· Canon de l’homme de Vitruve, Léonard de Vinci, 1492.
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