La Renaissance
L’Italie, berceau de la Renaissance
Le développement de la Renaissance a été possible grâce à un retour en force des idées humanistes. Pour les humanistes, l’homme est au centre du monde. Ils croient que seul l’homme instruit peut penser librement. Ils font donc l’éloge du savoir et du libre arbitre. Ils estiment qu’un monde nouveau est possible grâce au pouvoir créateur de l’Homme. Cette confiance en l’homme est due à plusieurs facteurs : les grandes explorations de Bartholomoe Diaz, christophe colomb, Fernand de magellan, Jacques cartier permettant de découvrir de nouvelles civilisations, de nouvelles ouvertures d’esprit qui elles-mêmes ont été permises par des apports scientifiques considérables notamment sur les instruments de navigation.
Avec la découverte de l’imprimerie par Gutenberg et son premier livre en 1455, La culture quitte le monastère pour pénétrer au coeur des villes où se multiplient les ateliers. Le livre bouleverse le rapport au savoir, la manière d’apprendre, affaiblit la portée de la glose au profit de la mise à disposition des écrivains et des lecteurs de la source elle-même. Et les premières sources étudiées seront les originaux grecs des textes bibliques (Erasme) En soumettant les textes anciens et la Bible à une analyse philologique rigoureuse, ils ouvrent la voie à la démarche scientifique et se dégagent de la conception scolastique de l’enseignement dispensé par l’Église. En même temps, ils redécouvrent les auteurs latins et grecs et toute la culture antique, ce qui les amènera à se réintéresser aux œuvres antiques très présentes sur le sol italien. La redécouverte des œuvres antiques passe également par le goût pour une nouvelle esthétique, celle de Platon. Cosme de Medicis fonde l’académie néoplatonicienne où passeront les grands penseurs du siècle comme Marcile Ficin ou Pic de la Mirandole et qui exprime la recherche de la beauté par la perfection du corps humain, notion qui sera amplement travaillé à la fois chez