Histoire de l’Art du XXème Siècle.

I. L’héritage de la modernité.
AVANT-GARDES : 1er quart du 20ème siècle ; ≈ 1905-1907 aux années 20.
Les 3 Mouvements de la Modernité (L’IPS) : * L’impressionnisme * Le Post-Impressionnisme * Le Symbolisme.
Témoigne la volonté de repenser le cadre classique de la représentation. Selon ce cadre la valeur de l’image dépend de son degré de vraisemblance à l’égard de la réalité ≠ L’avant-gardisme qui reprend les thèmes iconographiques des écritures saintes et de la mythologie.
Les écritures saintes et la mythologie sont des caractéristiques remisent en question par l’IPS.
La modernité comme par Le Déjeuner sur l’herbe de Manet, peint en 1863 (exposé au Musée d’Orsay). Tableau refusé du Salon Officiel : l’Académie. Là où sont jugés et présentés les tableaux.
Il est refusé car il remet en cause le degré de vraisemblance, le thème iconographique. Il marque une rupture avec les conventions : la femme nue n’est pas une divinité, c’est une femme en tant que telle, or toute femme nue dans un tableau devait être une divinité. Ce qui est également nouveau c’est que la femme fixe le spectateur, il y a comme un échange entre la peinture et celui qui l’observe.
Cette œuvre a un rôle majeur, elle relève d’une expérience issue de la sensation. C’est une représentation illusionniste (=monde tel qu’on le perçoit nous-mêmes) avec un détachement.
Ce n’est pas nier la vérité, c’est la présenter d’une autre manière. Le peintre ne représente plus uniquement la vérité telle qu’elle est.
Cela signifie que la valeur a priori et absolue de la nature, considérée comme le model de toute entreprise artistique, cède la place à la représentation mentale de ce que le peintre voudrait qu’elle soit. * Stéphane Mallarmé : « Peindre non la chose mais l’effet qu’elle produit. »
Remise en cause du cadre classique de la représentation appelée illusionniste ou mimétique (du grec mimesis : l’imitation). Cela aura des conséquences sur le