Histoire des arts
Ses œuvres sont éphémères elles disparaissent avec le temps, les intempéries, les interventions humaines. Il produit des œuvres qui font réfléchir et réagir.
De plus, les ombres de Nagasaki et d’Hiroshima ont hanté Ernest Pignon Ernest .Les "Cabines téléphoniques" nous rappelle qu’il s’agit d’un lieu un peu tragique où l'on est isolé, avec encore des modèles fictifs, des visages et gestes d’abandon.
Cette œuvre nous fait rappeler à d'autres composition tel que "Le Cri" de Munch (1893) ou "Le Cri" de Rodin (1886). Découper la silhouette d’une image forte, d’un personnage sur un pochoir pour la dessiner ou la peindre sur un support naturel ou urbain (rocher, mur) : une façon d’interpeller les passants pour les tirer de l’indifférence,c’est ainsi qu’E. Pignon.E est devenu le précurseur du street art. « Je fais remonter à la surface enfouie, les souvenirs oubliés, je réactive leur potentiel symbolique ».
Processus inédit, le travail de cet artiste est composé d’images peintes ou sérigraphiées sur du papier. Ensuite apposées sur des murs ou dans des cabines téléphoniques, ces affiches se fondent dans le décor urbain.Leurs