Histoire des pratiques soignantes
Plan du cours :
Objectif du cours
De l’antiquité au moyen Age
De la révolution a 1870
Le 20 eme siècle
De 1970 à nos jours
Objectifs :
Situer la pratique soignante dans son contexte historique et culturel
Identifier les étapes clés de l’évolution de la pratique soignante
Appréhender les fondements des théories de soins qui seront développées dans le cours « modèles de soins et théories de soins ».
De l’antiquité au moyen âge :
L’antiquité :
De tout temps, la fonction soignante est associée à la nature féminine aux soins de maternage : le prendre soin, soins du corps et pratiques alimentaires, thérapeutiques par les plantes.
Les soins sont centrés sur les actes de la vie, déterminés entre la mise au monde et la mise en bière.
La femme soignante est au service des seins (aspect communautaire).
Le moyen âge :
Les femmes accumulent un grand savoir « pouvoir sur la vie et la mort »
L’Eglise les perçoit comme une menace : la femme dans son identité traditionnelle est « condamnée » (chasse aux sorcières).
Les pratiques soignantes passent sous l’égide de l’Eglise (moines, religieuse). La maladie est une épreuve infligée au chrétien pour communier et trouver son salut. Soins = acte de charité basés sur la dévotion et la vocation. Soins de l’âme plus que du corps.
Les premières congrégations :
Ordre masculin (malades mentaux et blessés de guerre), les Augustines (les servantes).
L’élan religieux caractérise les soins dans cette période moyen âge.
Les malades viennent dans les lieux de soins que sont les hospices et hôtel dieu, fonction principale d’aide et de secours.
L’hygiène est inexistence (période des grandes épidémies : peste, lèpre, syphilis …).
Saint Vincent de Paul crée les femmes de la Charité en 1625, puis les filles de la Charité en 1633, création de la première école d’infirmière.
Les soins sont dispensés aux pauvres, aux sans-abri, aux malades : actes bénévole, obéissance au médecin.
Les soins répondent aux besoins