Histoire du chocolat
Le berceau ancestral du cacaoyer serait l’Amazonie. Il a ensuite subit plusieurs migrations : une première grâce aux animaux jusqu’au golfe du Mexique et une deuxième due aux humains qui l’implantèrent au Mexique lui même. Au départ, il aurait existé plusieurs centaines d’arbres différents et donc autant de goûts en Amérique du Sud. Les Amazones en ont favorisé certaines variétés, sûrement pour leur goût, amenant ainsi les autres à disparaître au cours des siècles. Les deux variétés ancestrales qui subsistèrent furent le criolo et le forestero. Apparut aussi une nouvelle variété : le trinitario qui est un mélange des deux. Des trois ancestraux, il ne resterait actuellement que le criollo et le trinitario, le forestero ancien ayant disparut car trop délicat à cultiver. On a toutefois vu apparaitre un forestero nouveau, croisement entre le forestero ancien et des cacaoyers sauvages divers. Ce forestero nouveau et en quelque sorte le « descendant » de l’ancien. Le cacaoyer ayant besoin de chaleur et d’humidité, il était impossible pour les européens de le cultiver dans leurs pays. Ils réalisèrent de nombreuses plantations partout dans leurs colonies. Il fut ainsi planté non seulement en Amérique du Sud au Brésil, en Colombie, au Pérou, en Bolivie, … mais aussi dans le reste du monde, dans des pays tels que Madagascar, la Martinique, le Sri Lanka, Java, le Venezuela, l’Indonésie ou la Nouvelle-Guinée, achevant ainsi la mondialisation du chocolat.
Premièrement appelé « xocoati » par les mayas, c’est sous le nom de « théobroma cacao », littéralement : « breuvage des dieux », que le chocolat se fit connaître. Les fruits en étaient au début récolté verts, pour en tirer une boisson rafraîchissante avec des vertus nourrissantes, fortifiantes et surtout aphrodisiaques. Mais, très vite, les indiens s’aperçurent que les fèves avaient bien meilleurs goûts lorsqu’elles étaient fermentées. Ce furent eux qui furent à l’origine du