Histoire du droit de la famille
21430 mots
86 pages
Introduction : La personnalité juridique c’est la qualité d’exercer et de jouir des droits et des obligations et en principe chez les êtres humains, cette personnalité commence à la naissance et se termine au décès. En fait, avec le temps, cette règle a connu des atténuations dans l’intérêt de l’enfant et puis aussi dans l’intérêt des héritiers. Cela veut dire que le seul fait de la naissance ou de la mort ne suffit pas à donner ou à éteindre la personnalité. La personnalité juridique doit être clairement dissociée de la capacité juridique. En effet, tous les êtres humains disposent de la personnalité juridique mais ils ne disposent pas pour autant de la capacité juridique. Cela a été vrai pendant très longtemps pour la femme mariée. Certaines personnes ne disposaient pas de la même capacité que les autres personnes ou n’en disposaient pas comme les esclaves. Quant à la famille, il y a eut des évolutions substantielles. Au cours de l’histoire on est passé d’une famille à un sens large et plus on avance dans le temps plus on assiste à un éclatement de la famille pour arriver aujourd’hui parfois à une seule femme et son enfant. La famille qu’autrefois considérée comme un modèle unique selon le modèle romain, s’est peu à peu construite sur la diversité. C’est le passage d’une famille traditionnelle à des familles recomposées. Jusqu’à la révolution française on n’a qu’un seul modèle de la famille. Plus de stabilité en droit de la famille qu’en droit des personnes. Dans cette famille deux types de lien : la parenté qui repose sur les liens du sang et l’alliance entre un conjoint et les parents de l’autre conjoint. Jusqu’à des époques très récentes, la question d’amour n’existait pas dans le mariage. C’est vrai que les romains évoquent l’affection maritalis, l’amour conjugale mais uniquement pour désigner la volonté des époux de s’unir. D’ailleurs, ce n’est qu’au 12ème siècle qu’on commence à parler d’amour dans les relations conjugales. Qu’est ce qui compte