Histoire du métier de Moniteur-Educateur
1830-1840 : on parle d’enfance irrégulière (enfants mendiants, prostitués, sans famille, enfants des rues) : incarcéré en prison d’adulte ou colonie agricole (maltraitance et régime dur).
Dans ces prisons il y a des surveillants qui s’occupent des enfants et des adultes de la même manière.
Développement du scoutisme, bénévolat, charité. Souci d’apporter une autre réponse à l’internat pénitentiaire.
Une loi est créée pour protéger les enfants : loi sur la violence par et sur les enfants, l’idée émerge d’une raison à la violence des enfants.
J. Viollet parle de capacités, de compétences qui seraient nécessaire à ce métier, en plus du « cœur ».
En 1927 la colonie pénitentiaire devient maison d’éducation surveillée (ou de redressement), les colons deviennent des pupilles et les surveillants deviennent des moniteurs. Mais les pratiques restent les mêmes.
En 1930 la notion d’éducation spécialisée apparaît. Des instituteurs s’occupent de l’éducation et les moniteurs sont responsables de la garde des enfants qui leur sont confiés.
Mutinerie dans la maison d’éducation surveillée de Belle-Ile en mer, ce qui suscite l’intérêt des médias.
En 1935 décret sur la protection de l’enfance, dépénalisation du vagabondage. L’administration pénitentiaire oblige l’emploi de moniteurs.
1942-1943, apparitions des Educateurs, et renouvellement de l’offre de moniteur : les premiers prennent leurs postes.
1945 ordonnances sur l’enfance délinquante, irresponsabilité pénale jusqu'à 18ans, juge des enfants, enquête sociale et observation.
Apres la Guerre :
Création des Chantiers de jeunesse car recrudescence des enfants délinquants/livrés à eux-mêmes. Ils sont encadrés par des Moniteur-éducateur provenant de l’enseignement. Ces ME ont 21-25ans et proviennent de milieux sociaux très divers.
Le besoin de ME amène la question de leur formation par l’administration pénitentiaire, elle se fera d’abord par de courts stages.
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