Histoire du système éducatif français
C’est de l’Antiquité que viennent les termes utilisés aujourd’hui. Ecoles philosophiques. Pour les grecs, enseignement ≠ travail. Σχολή = loisir. Ne peuvent aller à l’école que les hommes libres. Apprendre est un acte gratuit. Relation maître / disciple.
(Aujourd’hui, dans l’enseignement primaire, il y a des maîtres et des maîtresses).
L’école doit-elle être rentable ? Préparer à un métier ?
Moyen Age : les communautés monastiques (dès Vème siècle). Elles assurent l’éducation des futurs moines. Les conciles d’Orléans (511) et de Vaison (529) demandent la création d’écoles presbytérales pour répondre à l’augmentation du nombre de clercs dont l’Eglise a besoin.
Le savoir se mérite et ne peut être accessible qu’à quelques personnes qui le méritent car elles ont une pratique pieuse.
Lien fondateur entre savoir et pouvoir.
Pratique du silence, pas d’étude sans silence. Silence = héritage religieux.
Fonction du silence dans l’école ?
Charlemagne (VIIIème siècle) : capitulaire Admonitio generalis (789) => insiste sur sa volonté d’avoir des écoles presbytérales et épiscopales. L’instruction est de la responsabilité de l’Empereur pour une raison essentiellement religieuse. De la qualité de l’instruction dépend le salut du peuple ici-bas et dans l’au-delà. Les arts libéraux sont la base de l’enseignement :
- Trivium (grammaire, rhétorique, dialectique).
- Quadrivium (arithmétique, géométrie, astronomie, musique).
Le mythe comme quoi il est l’inventeur de l’école est faux. Charlemagne a inventé l’ENA en quelque sorte mais pas l’école populaire d’aujourd’hui.
XIIIème siècle : naissance de l’université. 1ère : la Sorbonne. Moyen pour que les classes montantes non-nobles acquièrent du savoir et du pouvoir.
Ce qui reste aujourd’hui, c’est le lien étroit entre enseignement et recherche. Restent également les cours magistraux (CM) > Aristote : « magister