Histoire du tailleur
L’histoire du tailleur, raconté par Nagg à Nell, a tout d’abord une dimension comique. En effet, de prime abord, elle peut amener le lecteur ou le spectateur à rire : Nagg prend son rôle de conteur très à cœur et s’immerge alors complètement dans ses personnages, nous avons de très nombreuses indications sur son jeu d’acteur comme « il prend un visage d’Anglais, reprend le sien », « Voix du tailleur », « Morne » ou encore « Visage, puis voix du client ». Dans cette histoire, nous pouvons également voir un comique de répétition ; tout d’abord par rapport au report perpétuel de la livraison du pantalon ainsi qu’une répétition de mots comme « bon ». Nous trouvons également un comique de mots grâce à des jeux de mots comme « de faufil en aiguille » qui est dérivé par l’auteur de l’expression « de fil en aiguille » qui signifie « d’une chose à l’autre ». « Faufil » est mis en lien avec le tailleur puisque cela rappelle la notion de couture.
Néanmoins, les répétitions qui sont à l’origine un ressort comique ont ici l’air usé, fatigués et n’ont pas leur effet d’origine. Ceci est mis en valeur Nagg qui fait son autocritique, il pense ne plus savoir raconter son histoire et met en avant ses doutes : «Je la raconte mal. (Un temps. Morne.) Je raconte cette histoire de plus en plus mal. » Elle devient aussi peu structurée que le pantalon du tailleur. De plus le rire de