La femme de bronze

Nous sommes au XIXe siècle, je suis « la femme de bronze », mon maitre m'a crée grâce à l'alchimie et la sculpture, il m'a donné un corps de femme mais une peau de bronze pur. Sans donner son nom, il m'a exposé dans une galerie où je pouvais me balader librement, montrant mon corps unique aux touristes .
Cette nuit, un artiste inconnu m'a capturé, il m'a enveloppé d'un sac à patate et m'a emporté dans son atelier.

Je suis sur un socle en marbre je crois, il ne m'a pas ligoté mais il m'a mi toute nue. Il s'approche de moi et me lave avec une grosse éponge. Puis il me sèche avec de grands chiffons tachés de peinture.
Je ne veux pas bouger, je ne veux même pas vérifier qui il est ou ce qu'il compte faire, je ne veux pas bouger! Je ne veux plus bouger. Il installe ses spatules sur une petite table en bois. Il s'approche, il me coupe les cheveux. Plus de cheveux. Il revient et cette fois, il m'oblige à me coller les pieds, mes bras sur mon corps et à fermer les yeux.
J'entends l'eau qui coule et des bruits qui casse la régularité de son écoulement, je crois que ceux sont ses mains. Il se lave les mains. Les gouttes tombent sur le sol, j'entends le bruit du contact du bois et de l'eau. Il s'approche, il commence. Oui, il commence ce que je n'ai jamais ressenti, le toucher, je n'ai jamais eu droit à cela, mon corps stupéfiant m'a soutiré ce plaisir. Il commence par mes pieds. Par magie, il leur change leur forme. Je sens ma peau de bronze pur se craqueler et se casser. Je saigne. C'est du bronze pur liquide, il le prend dans ses mains et me l'éparpille sur les genoux. Il étend ma peau, il fait couler mon sang afin de remodeler complétement le bas de mon corps. Il étire, il arrondit, il picte, il magne. Je ne sais pas ce qu'il veut faire, que veut-il faire?
Il arrive sur mes lèvres les plus basses, il ne s'en occupe guère, il étale juste un tas de bronze pur liquide dessus afin de les cacher je crois. Puis il recommence, il étire, il ajoute,