Histoire sociale de la france au xixème
Chapitre 2 : Notables, capacités, paysans et prolétaires.
Ce sont les notables qui dominent la moitié du XIXème siècle. En effet ils détiennent apparemment tous « les leviers de commande » : politique, économique, administratif… Mais finalement ils n’ont pas réussi à fusionner, à la ≠ de leurs homologues anglais (Révolution + Terreur). But de ce chapitre : comprendre pourquoi la dynamique sociale des années 1830 à 1851 s’est conclue sur des affrontements violents entre les divers protagonistes de la scène sociale ? (émeutes ouvrières de la monarchie de Juillet, journées de Juin…)
1. Notables dominants : la logique d’un système de domination.
• L’Etat central, enjeu des rivalités entre notable.
Si les notables dominent, c’est parce qu’ils détiennent les principaux moyens de production → ex : la terre + à partir de 1830 les usines. Bourgeois eux aussi obtiennent des attributs sur la propriété de la terre. ≠ entre les bourgeois et les notables : leur mainmise sur l’Etat + usage de sa puissance régalienne.
→ Inégale proximité du pouvoir d’Etat, qui introduit une discrimination à l’intérieur même de la classe dirigeante. Appropriation de l’Etat central devient l’enjeu de luttes sans compromis puisqu’il fait un usage partisan du pouvoir d’Etat.
• Une classe éclairée ?
Guizot croit pouvoir résoudre les tensions sociales par la diffusion de l’instruction et notamment celle de la religion chrétienne → loi sur l’enseignement primaire de 1833. Il veut doter les classes moyennes d’un organe de réflexion (soit la bourgeoisie dans le vocabulaire du temps) avec l’Académie des sciences morales et politiques → mettant au premier plan le paupérisme.
→ Report de la responsabilité des problèmes sociaux non sur la société ou l’Etat sinon sur les individus. Ex : les premiers accusés sont les pauvres.
→ Conception sociale des notables