BIOGRAPHIES |

Aliénor d’Aquitaine :
Orpheline à treize ans, Aliénor épouse le futur Louis VII, héritier du trône de France, lui apportant en dot un vaste et puissant territoire. La dissolution de cette union est prononcée par l'Eglise en 1152, quelques semaines à peine avant qu'Aliénor ne contracte un nouveau mariage avec Henri d'Anjou, dit Plantagenêt. Ce dernier est couronné roi d'Angleterre deux ans plus tard sous le titre d'Henri II. Souveraine pour la seconde fois de sa vie, Aliénor mène alors une existence itinérante, entre son royaume anglais et ses possessions continentales. Peu attachée à son second mari, Aliénor préféra continuer à gouverner le duché d’Aquitaine où elle anima à Poitiers une cour brillante, entourée de poètes et d’artistes. Elle finança une partie de la construction de la cathédrale Saint-Pierre au XII siècles. Aliénor se fera représenter sur l’un des plus anciens vitraux de France avec son époux, ce qui était assez osé à l’époque.

Aliénor d’Aquitaine

Saint-Hilaire Le Grand :
Premier évêque attesté de Poitiers au IVe siècle. Né en 315 dans une famille aisée et cultivée, Hilaire se convertit au christianisme vers l'âge de trente ans, peu de temps avant d'accéder à la dignité épiscopale. Esprit brillant, théologien érudit, il exerce un réel ascendant sur l'épiscopat de Gaule. On lui doit la présence de Saint-Martin, futur évêque de Tours, qui s'établit dans un ermitage à Ligugé vers 361. A la mort d'Hilaire, en 367 ou 368, le lieu de sa sépulture devient rapidement un but de pèlerinage. L'église Saint-Hilaire de Poitiers est le dernier état d'une série de reconstructions sur l'emplacement présumé du tombeau. L’évêque poitevin offre un chœur et un transept romans d'une hauteur impressionnante et d'une grande luminosité.

Saint Hilaire Le Grand.

Sainte Radegonde :
Elle fonde à Poitiers le premier monastère féminin. Cette petite princesse de Thuringe (ancien royaume germanique), née vers 520, est capturée puis épousée par