Histoire
En 1953, la construction européenne est à la fois en marche et à l’arrêt.
En marche car pour la première fois des pays qui ont vécu dans la division, la rivalité et parfois même la guerre (notamment la France et l’Allemagne) sont parvenus pour la première fois de leur histoire à se rassembler dans des structures communes dont le but est la paix et la mise en commun de secteur économiques comme la production du charbon et de l’acier (la fameuse CECA).
Pourtant, on peut aussi dire que la construction européenne marque un sérieux coup d’arrêt après l’échec de la CED.
Que peut-on en retenir ? Cette chose fondamentale : que la construction européenne va se faire par étapes. Qu’il va s’agir d’une intégration lente, et progressive. Autre chose : que le but des fondateurs de l’Europe est d’aboutir à une Europe politique. Mais que ces fondateurs (Schuman et Monnet) réalisent après l’échec de la CED que l’intégration économique est bien plus acceptée et aisée que l’intégration politique (comme le montre la réussite de la CECA et l’échec de la CED).
Il s en déduisent que la construction de l’Europe politique sera la conséquence du resserrement des liens économiques. Que l’union économique débouchera finalement sur une union politique.
Donc, pour relancer la construction européenne après l’échec de la CED, Jean Monnet va suggérer de relancer la construction européenne par une extension des compétences de la CECA à l’atome civil.
Les traités de Rome.
Attention, mega gros piège : on ne dit pas le traité de Rome mais les traités de Rome (il y en a deux). Ceux-ci désignent la création de deux nouvelles communautés après la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier : la Communauté Européenne de l’Energie Atomique ou CEEA. la Communauté Economique Européenne ou CEE.
Ces deux traités sont signés à Rome le 25 mars 1957 par les six mêmes Etats de la CECA.
La CEEA.
Pas grand-chose