histoire
1. Un contexte favorable d'ouverture au monde
• Avec l'ouverture de routes maritimes tout autour de la planète, les Européens découvrent un monde plus complexe que celui qu'avaient décrit les anciens.
• Le contact avec de nouvelles cultures, de nouvelles civilisations fondées sur des valeurs et des modes de vie différents alimente la réflexion de certains philosophes et penseurs sur la place de l'homme dans l'univers, mais aussi sur le fonctionnement des sociétés (Thomas More : L'Utopie ; Montaigne : Les Essais).
• Les capitaines des navires marchands européens qui sillonnent la planète sont chargés de ramener en Europe de nouvelles plantes, de nouvelles espèces. En effet, dès le début, grâce aux découvertes scientifiques, certaines plantes américaines rencontrent au cours des siècles un grand succès auprès des populations : le tabac, en particulier, devient une plante indispensable pour de nombreux Européens ; plus tard le maïs, la tomate, la pomme de terre et le chocolat deviendront des aliments recherchés.
• Des savants naturalistes étudient ces nouvelles espèces et sont amenés à remettre totalement en cause les anciennes classifications des espèces.
• De même, les avancées des mathématiques, de la physique et la découverte de nouveaux horizons confirment la remise en cause de la vision ancienne du monde et du ciel.
2. Les savants prennent du recul par rapport au savoir des anciens et se heurtent à la tradition
• Avant l'époque moderne, la vision européenne du monde et de l'univers était basée sur deux types de sources :
Les écrits des savants de l'Antiquité, et en particulier l'ouvrage de Ptolémée (mathématicien, astronome, savant d'Alexandrie en 110 ?/160 ? après J.-C.) qui considère que la Terre est immobile au centre de l'univers et que les étoiles tournent autour : on parle de géocentrisme. Le système de Ptolémée est basé sur la physique d'Aristote et reste la