histoire
La première guerre mondiale s’étend de 1914 à 1918, c’est une « guerre totale » qui mobilise toute une société et toute la puissance économique de l’Etat. Le premier document est le témoignage de Blaise Cendrars se nommant « J’ai tué » datant de 1919. Et le deuxième document est aussi un témoignage de Gabriel Chavallier s’intitulant « La peur » datant, de 1939. Dans un premier temps, nous allons traiter de la guerre totale avec une économie de guerre, la mobilisation des esprits et un conflit industrielle. Dans un second temps, la déshumanisation ou brutalisation des soldats avec la violence physique et ensuite psychologique.
Comme le montre, le témoignage de Blaise Cendrars, la première guerre mondiale a mobilisé tous les esprits que ce soit au front ou à l’arrière « mille millions d’individus m’ont consacré l’activité d’un jour, leur force, leur talent, leur science, leur intelligence, leurs habitudes, leurs sentiments, leurs cœurs ». Les femmes remplacent le travail des hommes qui ces derniers, étant partis au front, ne peuvent plus assurer leur métier « des femmes se crèvent dans les usines ». C’est une forme de soutien de tous les civils (les femmes, les enfants, les malades et les personnes âgées). Les combattants sont comme des héros à qui les familles envoient des lettres « des marraines écrivent des lettres » pour leur montrer leur soutien. Mais, la première guerre mondiale est un conflit industriel pendant lequel le nombre d’armes et de morts reste important, on tue pour tuer. Plusieurs armes sont utilisées sur le front comme le dit Blaise Cendras « j’ai bravé la torpille, le canon, les mines, le feu, les gaz, les mitrailleuses, tout une machinerie anonyme, démoniaque, systématique aveugle ». Tuer n’effraie plus, au contraire, c’est devenu normal pour survivre « J’ai agi. J’ai tué. Comme celui qui veut vivre ». Mais après tout, un conflit armé ne peut avoir lieu si seulement les pays ont