Historique du commerce mondial
L’entre deux guerres a été marquée par une forte poussée protectionniste, qui a contribué à l’aggravation de la crise des années trente, et en partie expliqué la montée du nationalisme. Après la seconde guerre mondiale, les pays capitalistes vont en tirer une leçon, pour maintenir la paix et favoriser la reconstruction de l’Europe et du Japon.
Les « trente glorieuses » : La priorité est de favoriser les échanges commerciaux internationaux. Les Alliés adaptent le terrain institutionnel :
a) on assure la stabilité monétaire grâce aux accords de Bretton Woods, signés dés 44, des accords mettant en place un système de changes fixes et consacrent le dollar comme monnaie de paiement internationale,
b) on signe les accords du GATT en 47, traité international visant l’élimination progressive des barrières protectionnistes selon une logique multilatérale.
c) Plus tard, six pays européens créeront la première zone de libre échange, la CECA en 51, qui deviendra la CEE en 57.
Jamais les échanges internationaux ne connaîtront rythme de croissance aussi élevé qu’entre 45 et 75, 10 % en moyenne annuelle. Ils tirent la croissance mondiale, qui augmente à un rythme de 5 % en moyenne annuelle. L’accroissement de la production mondiale jouant elle-même un rôle moteur, les pays libéralisant d’autant plus les échanges commerciaux qu’ils se portent bien.
La crise des années 70 : Elle va fortement freiner l’expansion du commerce mondial. Les chocs pétroliers déséquilibrent les balances commerciales des PDEM, et des PED, le système monétaire mis en place par les accords de Bretton Woods vole en éclats, plongeant l’économie mondiale dans une phase d’instabilité monétaire préjudiciable aux échanges, la crise fait renaître le vieux démon protectionniste. Le rythme de croissance du commerce mondial tombe à 5 % en moyenne, celui de la production à 2.5 %. Le protectionnisme prend des formes plus insidieuses, celles des BNT, et devient plus difficile à