Le développement convoité par les pays africains notamment la Côte d’Ivoire ne peut se faire sans toutes les ressources humaines disponibles. Cela implique aussi bien la participation des hommes que celle des femmes. Toutefois, les femmes sont limitées dans leurs actions par des déterminismes socioculturels. Conscientes de leur place dans la société, les femmes commencent à revendiquer une meilleure condition de vie dès le 18èmesiècle. Elles dénoncent les inégalités, l’absence de droit dont elles sont objets. Parmi ces inégalités l’on peut citer entre autre le droit positif qui ne plaçait par les travailleurs hommes et femmes dans une situation d’égalité.
En1945, les Nations unies intègrent l’égalité des droits pour les hommes et les femmes dans leur charte et installe la commission sur le statut des hommes et des femmes pour promouvoir cet idéal. Mais après la guerre, l’image des femmes comme support de la famille traditionnel s’imposait. Il fallait relancer les bases idéologiques du féminisme. Le féminisme mettait au centre de sa théorie la distribution du pouvoir et des ressources entre les hommes et les femmes et les images et symboles associés aux deux sexes et à leurs relations. La première vague du féminisme se focalise sur l’adéquation des droits des femmes à ceux des hommes. Il s’agit particulièrement du droit à la propriété, l’accès à l’éducation, le droit à l’indépendance économique sans oublier le droit au vote. Elle se renforce dans les années 60 avec la deuxième vague du féminisme. Le féminisme recherche une condition de vie agréable aux femmes. Il s’en suit des écrits et des réflexions au travers duquel naît l’approche Intégration des femmes au développement (IFD) à la fin des années 60. L’approche IFD prévoit des projets ou des composantes de projet concernant les femmes, l’accroissement de leur revenu, de leur productivité et l’amélioration des moyens dont elles disposent pour