Historique hopitaux toulouse
Introduction :
L’agglomération toulousaine compte actuellement plus de 750.000 habitants dont 400.000 pour la seule ville de Toulouse. Ce grand nombre d’habitants nécessite des structures sanitaires et médicales adaptées.Voici l’historique de ces établissements.
l’Hôpital de La Grave
En 1197 « l’Hôpital de La Grave » est mentionné pour la première fois dans une charte de Raymond IV. Il est érigé en aval de l’Hôpital Sainte-Marie de la Daurade à quelques centaines de mètres sur les graviers de la Garonne, dans le quartier Saint-Cyprien. Il ne reste rien de ce premier Hôpital aujourd’hui.
Cet Hôpital tire son nom du lieu où il a été bâti : la grève qui longe la Garonne au niveau du port de pêche voisin.
1508-1544, l’Hôpital De La Grave est agrandi et prend le nom d’Hôpital Saint-Sébastien
1629, la plus meurtrière épidémie de peste à Toulouse au XVIIème siècle, le 17 juin tous les malades soignés à l’Hôpital Saint-Sébastien des Pestiférés meurent par contagion...on en profite pour désinfecter les locaux.
1647, 6 juillet, les Capitouls transforment l’Hôpital Saint-Sébastien des Pestiférés en Hôpital Général Saint-Joseph de la Grave, pour y « renfermer » mendiants, voleurs, filles publiques mais aussi les « fous », les vieillards démunis, les orphelins et enfants abandonnés
1793, l’Hôpital Général Saint-Joseph de La Grave voit naître un nouveau concept de la pauvreté qui vient remplacer celui de charité hérité du Moyen-Age : la bienfaisance . Il est rebaptisé « Hospice de Bienfaisance ».
1797, l’Hôpital de la Grave double sa surface en annexant des locaux militaires voisins
La Grave devient donc l’hôpital le plus grand de la ville.
A la fin du XIXème siècle c’était toujours une maison pour les pauvres mais sa dimension médicale allait prendre son essor.
1936, la médicalisation de La Grave se développe avec la présence de 6 services cliniques