1/L’HISTOIRE D’UN SEUL HOMME DONT TOUT DÉPENDIT: nous avons déjà fait ce constat avec Staline. Les systèmes idéologiques pour dG sont des moyens pour certains d'arriver à satisfaire une ambition extrême.

a)DG restitue rapidement les conditions des grandes étapes de l’ascension d’un anonyme que rien ne destinait au pouvoir. -une Allemagne chaotique; -une Europe démocratique craintive et pleutre; - une technique d’invasion impérialiste qui avance sans obstacle; - la passivité de certains alliés...la neutalité jouisseuse des "Américains"
...Mais heureusement l’Angleterre et la France... b)un homme qui sut tenir compte des circonstances avec ruse et mépris: à AUCUN MOMENT dG ne parle de folie mais au contraire il souligne la lucidité d’Hitler. DG voit en Hitler un homme qui est à la fois cause et conséquence : les causes étant là, un homme habile a su les exploiter, a su se faire agent et entraîner des conséquences tragiques. •de Gaulle admiratif (sur ce point seulement) entre même dans le cerveau d’Hitler sous le mode conditionnel pour évoquer le scénario de ses conquêtes («on procéderait ensuite» etc.) -il exploita les peurs des démocraties; -il trouva une doctrine et un système (209); -il sut se donner les moyens militaires d’en imposer à tous; -il joua des inconséquences de certains pays. -il était un homme habile, qui savait « leurrer et caresser» c)Hitler, un amant inconnu qui promet la domination: Dans une vision assez désolante, réductrice (mais assez révélatrice de DG) que nous avons déjà rencontrée avec Staline, dG personnifie l’Allemagne (un grand peuple (189) et en fait une femme séduite «au plus profond d’elle-même» qui le sert comme jamais aucun peuple ne le fit pour un dictateur). Cet être voué au Mal remuait «ses instincts secrets». DG prend en compte ce qui fit le pouvoir du Führer: «sa voix passionnée» dont il parle aussi un peu avant (189) . On doit admettre que la vision est pauvre et ne