Homme de vitruve et nombre d'or ou divine proportion
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Pourquoi Léonard de Vinci réalise t-il une illustration du livre traitant de la divine proportion (le nombre d’or) pour son ami moine et mathématicien Luca Pacioli sans le représenter ? Léonarde de Vinci aurait-il choisi par hasard ce dessin ou croyait-il nécessaire de masquer une vérité universelle si utile et importante aux yeux des tailleurs de pierres ? Avait-il peur de représailles ou était-ce l’objet d’une éternelle volonté de dissimuler un secret, lui qui écrivait ses annotations en écriture spéculaire ? Un véritable mystère, comme souvent avec Léonard de Vinci. Et pourtant, malgré l’opinion générale, il semblerait qu’on retrouve bel et bien l’utilisation du nombre d’or (env 1.618) dans l’illustration « l’Homme de Vitruve » de Léonard de Vinci. En effet, le centre du cercle (le nombril) peut être découvert en multipliant par 1.618 la distance entre le haut du front et la poitrine comme l’image ci-dessous le présente (au pouillème près pour les accros des mathématiques, il faut se rappeler qu’on est au 15è siècle, le laser de gravure n’existait pas encore). Cette caractéristique du dessin de Léonard de Vinci permet dès lors de passer du carré au cercle et inversement. La fameuse divine proportion, bien que cacher dans les entrailles de l’homme de Vitruve, permet de symboliser l’aspect déterministe de la nature et de rapprocher le divin des mathématiques si chères à Luca Pacioli. Philosophiquement, cette illustration nous amène à reconsidérer l’homme comme un développment harmonieux d’un nombre aux propriétés mystiques et souvent découvert dans de nombreux domaines comme par exemple un multiple des branches hélicoïdales de l’ADN, constituant essentielde la vie. Ce nombre serait-il un élément tangible source de la vérité universelle ?