Horace

565 mots 3 pages
Genoud Dylan 21 février 2010

QCP sur Horace de Beuzeval, première partie

Quoi ?

Il y a un grand axe qui se détache de ce texte : on commence par nous narrer le plaisir que peut éprouver Horace dans les grands espaces et la liberté, loin de tout, puis on nous conte le dégoût qu'éprouve Horace vis-à-vis de la société, de son hypocrisie et de ces codes ; le tout forme donc cet axe, où l'on peut voir qu'Horace est une personnalité très contrastée et qu'il s'en dégage une violence, car il est plongé dans un milieu hostile.

Comment ?

Tout d'abord, la première partie du texte évoque directement l'idée de contraste et de violence dans sa structure même car le passage entre le plaisir de liberté et le dégoût de la société est extrêmement brusque : il s'agit simplement d'un «;» (l. 61)
Pour justifier l'idée de la liberté et du plaisir que notre héros romantique y éprouvait, l'auteur nous rapporte les propos d'Horace sur son «existence primitive» (l. 56) – qu'il a dépeint avec tant de vigueur qu'il en a fait «passer sous [leurs] yeux les phases toutes entières» (l. 56), en faisant du même coup une prosopopée et donc dans le contexte une hyperbole – dans la vastitude qui n'avait «de bornes que l'horizon» (l. 58-59) , c'est-à-dire l'«Océan» (l. 60), sur lequel il pouvait «déploie[r] les voiles de ses vaisseaux, comme les ailes d'un aigle» (l. 59-60) pour trouver la «solitude et l'immensité» (l. 61) – on peut y voir une gradation terre < mer < air < infini – ce que visiblement Horace aimait car il se laissa «emporter» (l. 54) au moment de relater ses périples. Toutes ces comparaisons et métaphores servent un seul même but : les hyperboles, ce qui laisse entendre la démesure qu'Horace pouvait éprouver.
Il y aussi l'idée qu'il n'y avait là pas de faux-semblants, car chacun pouvait être lui-même, «selon qu'il v[oulai]t l'être, esclave ou roi» (l. 57-58), et que chacun pouvait être tout et rien à la fois – ce qui constitue une hyperbole – et grâce à

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