Hors la loi
Être déclaré hors-la-loi équivalait à une mort civile. À ce moment, la personne n'appartenait plus à la société civile. En conséquence, personne ne pouvait lui donner de la nourriture, un abri ou toute autre forme d'aide, sous peine de subir à son tour des punitions ou d'être banni aussi. Un hors-la-loi pouvait être tué sans conséquences judiciaires. Il était même légal, et souligné, de tuer un voleur qui tentait de se soustraire à la justice. Un homme qui tuait un voleur devait le déclarer sans délai, sinon la famille du tué pouvait laver son honneur en prêtant serment et en exigeant que le tueur verse le prix du sang comme si le tué n'était plus banni.[1] Puisque le hors-la-loi avait défié la société civile, elle n'était plus redevable envers lui. Il n'avait plus aucun droit, ne pouvait poursuivre en justice, bien qu'il soit lui-mêmes redevable.
Au niveau criminel, cette pratique a diminué non pas par évolution des systèmes judiciaires, mais bien parce qu'il est devenu de plus en plus difficile, suite à l'augmentation de la densité de population, pour une personne recherchée de se cacher et par l'adoption de traités internationaux d'extradition. Au niveau civil, suite à des réformes, elle est devenue obsolète, car il n'y a plus d'obligation de présence pour être jugé. Pourtant, une personne pouvait devenir hors-la-loi, si elle ne se soumettait pas à la common law, en Angleterre jusqu'en 1879 et en Écosse jusque vers la fin des