Hotel D'assezat (simplifié)
Deux corps perpendiculaires à un corps principal, percés de trente fenêtres, deux portes en bois cloutées, trois étages où se superposent les ordres architecturaux antiques avec des colonnes striées qui présentent des sillons dans la longueur, des colonnes dont la moitié de leur diamètre est pris dans la paroi, des colonnes accolées ainsi que des colonnes où la partie surmontant la colonne est plate et sans base; au rez-de-chaussée, des colonnes dont la partie les surmontant comporte des volutes, ornées de 24 stries et à base moulurée au premier et des colonnes dont la partie qui se situe entre sa base et son chapiteau est lisse et où le nombre de stries varie de 20 à 32 qui forment le bâtiment le plus vaste et le plus noble que la Renaissance ait laissé à Toulouse. Si le XVIII° siècle a emporté les éléments structurels verticaux en pierre qui divisent une ouverture des salles inférieures et du grand salon, il a laissé subsister les arcs qui les encadrent, avec leurs pierres permettant de répartir les contraintes de compression portées sur des couronnements médians continus d'un élément qui ont pour usage d'évacuer l'eau, en arrière des colonnes dont la moitié de leur diamètre est pris dans la paroi. Les fenêtres du deuxième étage ont des arcs qui ont une forme régulière d'une demi-circonférence, portés par des petites colonnes de l'ordre caractérisé par ses chapiteaux à volutes, et leurs ouvrages formant l'angle intérieur d'une ouverture sont garnis de médaillons circulaires qui paraissent attendre une sculpture posée sur un socle que l'on peut voir sous n'importe quel angle. Soutenue par des ornements qui soutiennent une partie de l'édifice, le couronnement continu qui a pour but d'évacuer l'eau est garni de représentations d'animaux qui crachent l'eau des toits, cachés par un mur d'appui décoré de tables et coupé par ses deux parties verticales qui forment l'encadrement d'une ouverture. L'angle du corps est amorti par l'avancée de la tour