Htrd
s espaces mitoyens comme la dalle ou les lieux de passage stratégiques comme les cages d'escalier ou les halls d'entrée. Une fois ces territoires acquis, ils opèrent à un véritable marquage, par exemple au moyen de tags, mais aussi d'un contrôle plus strict, par le biais de prélèvements illicites de biens publics ou privés, qu'ils appellent eux-mêmes « taxer », ce qui est un terme de droit financier qui renvoie au monopole étatique d'imposer. Par conséquent, il y aurait une influence de l'environnement immédiat sur la production de violence, et notamment de l'architecture urbaine telle que celle des grands ensembles, tours et autres barres des années 1960 sur les jeunes qui y vivent.[réf. nécessaire].
Des pratiques dites déviantes telle que la toxicomanie15, pratique qui nécessite la mise en place de trafics dont la protection exige souvent le recours à la violence.
La consommation éventuelle de violence télévisuelle et de certains types jeux vidéo[réf. nécessaire]
L'absence d'influence politique16 et la sous-médiatisation17, qui contraignent au recours à la violence ceux qui veulent se faire entendre. La violence et la force ne sont alors qu'un répertoire d'action comme un autre mais qui présente l'avantage d'être mobilisable à tout instant.
La discrimination raciale et les rivalités ethniques qui y sont légion[réf. nécessaire][Quoi ?].
À ces explications classiques s'ajoutent des causes plus lourdes citées par Hugues Lagrange, des causes qui sont peut-être plus culturelles :
Une crise de la masculinité, qui est elle-même liée à la mécanisation du travail qui a dévalorisé la force physique18. Elle favorise les violences sexuelles, ou en tout cas la misogynie, sachant que les pays d'origine des jeunes immigrés violents seraient déjà peu traversés par les idéaux féministes[non neutre]. Violence et virilité sont ici associées. Les jeunes femmes, victimes de nombreuses atteintes à leur liberté de