Humanité selon Elias
Texte de Norbert Elias :
1. Lors de la première moitié du XXème siècle, pourquoi la sociologie était-elle, selon N. Elias, limitée par le cadre des Etats-nations ? Expliquez : « elle [la notion d’humanité] conservait en outre un arrière-goût d’idéal ».
- Commençons par définir la sociologie : C’est une science étudiant l’individu et ses relations avec les autres, ces autres étant la société. Or, lors de la première moitié du XXème, l’étude des sociétés se faisait d’état à état, et non tous les états dans un même panier. Il arrivait certes que des sociologues comme Durkheim établissaient des comparaisons entre plusieurs états mais ça ne dépassait pas la comparaison et n’englobait qu’une poignée d’état.
Les limites des sociologues se trouvaient donc dans les frontières ethniques et étatiques, je cite N. Elias : « Les limites d’une société par rapport à une autre coïncidaient sur le plus souvent avec des frontières étatiques ou peut-être avec des frontières ethniques », qui empêchaient une véritable étude de la société dans sa globalité et non dans le cadre d’un état comme s’effectuaient la majorité des études des phénomènes sociaux.
- N. Elias souligne dans la phrase « Elle conservait en outre un arrière-goût d’idéal », que d’après les sociologues, il n’était actuellement pas possible de parler d’humanité dans les études sociologiques car les études se trouvaient trop limités par rapport aux frontières étatiques et ethniques et qu’il était donc impossible de définir l’humanité sociologiquement parlant vu qu’il était impossible de l’étudier.
2. Décrivez précisément en quoi consiste le processus d’intégration que décrit N. Elias tout au long du texte. Quel est l’élément central qui le caractérise ?
- Tout d’abord, N. Elias, annonce le début du processus d’intégration de l’humanité comme une conséquence des deux guerres mondiales, c’est après ces guerres que sont créés les premières organisations centrales comme les