His father retained the Crown Imperial until his death in 1558, although he has sent a letter to the King of the Romans and the voters regarded Ferdinand as the emperor himself and only his lieutenant. These other territories were allocated without any ceremony. The family Pact, Ferdinand should be elected Philippe King of the Romans when itself would be Emperor. But the vexations that Charles Quint had subjected his Austrian nephews by depriving them of Milan and Flanders led to the hostility of the electors of the Holy Roman Empire and Philippe was politely rejected in favour of his cousin the King of Bohemia. Son père conserva la couronne impériale jusqu'à sa mort en 1558, quoiqu'il ait envoyé une lettre au roi des Romains et aux électeurs de considérer Ferdinand comme l'empereur lui-même et plus seulement son lieutenant. Ces autres territoires furent dévolus sans la moindre cérémonie. Selon le pacte de famille, Ferdinand devait faire élire Philippe roi des Romains quand lui-même serait empereur. Mais les vexations que Charles Quint avait fait subir à ses neveux autrichiens en les privant de Milan et des Flandres entraînèrent l'hostilité des grands électeurs du Saint-Empire et Philippe fut poliment éconduit au profit de son cousin le roi de Bohème. Ayant une très haute idée de son devoir, Philippe II pesait et mûrissait ses décisions avec tant de conscience qu'elles arrivaient souvent trop tard; il n'en montrait pas moins une obstination inflexible dans l'exécution. Sans être méchant, il était capable de cruauté froide et implacable. Enfermé dans la religiosité la plus obtuse, il apporta dans la lutte contre l'hérésie une passion plus âpre encore et un fanatisme plus étroit que son père. Mais il fut aussi passionné pour la grandeur de l'Espagne que pour le triomphe de la foi catholique; c'est par l'Espagne et à son profit, pour assurer sa domination sur le monde, qu'il rêva d'opérer la restauration du catholicisme. Aussi était-il l'idole des Espagnols, "qui