Idées
Il est possible de considérer la littérature ainsi que l’art comme des armes.
Le terme « arme » peut être envisagé de différentes manières. En premier lieu, une arme est destinée à attaquer, blesser, voire tuer, en somme faire du mal. Ce sens désigne donc l’arme comme un instrument pouvant causer des dommages physiques. L’art et la littérature ne sont pas valables dans ce domaine. Bien qu’il soit envisageable de donner la mort à coup de dictionnaire ou de statue, cette application, par son improbabilité, la rend peu crédible. Néanmoins, l’art et la littérature n’en restent pas moins des armes. Revenons sur la citation de Jean Paul Sartre utilisée dans l’énoncé du sujet : « Longtemps, j’ai pris ma plume pour une épée ». Il est évident que l’auteur ne compte pas aller en guerre avec sa plume pour combattre, comme le voudrait le sens premier. Mais alors si elle ne cause pas de souffrances physiques, quels genres de souffrance peut elle causer ? Des mots peuvent être à l’origine de peines, de mal être, de peurs, ils peuvent également causer du tort à quelqu’un. Ils peuvent donc provoquer des maux ne se