Il était comique et laid, césaire
I) Portrait du personnage
A. laideur du personnage
Dans la description, il y a des éléments péjoratifs qui ressortent comme l’animalité, utilisation de figures de style : comparaison : « grand comme un pongo » (v.5), métaphore : « tanière entrebâillée de ses souliers » (v.17), « affamé » (v.7), il a faim, renvoi à l’animalité. Le personnage nous est montré comme un animal. Le personnage est courbé moralement et physiquement. Il a un physique démesuré : faute de gout, faute pour les classiques. De ce point de vu, le colonialisme apparait comme une continuation du catéchisme (code). Le classique est un exemple de la pensée occidental, ce siècle refuse la démesure : le personnage se retrouve exclus. Pensée occidentale = colonisation (pensée coloniale) signe de démesure : « grand » (v.5), « gigantesque » (v.6) = disproportion, monstruosité comparaison : «son nez […] une péninsule » (v.8), hyperbole : « allongé la démesure » (v.13), « chef d’œuvre caricatural » (v.13). le rendre le plus démesuré possible avec ces adjectifs « grand », (v.5), « gigantesque » (v.6). Personnage qui apparait comme un monstre physiquement. Champs lexical de la laideur : « laid » répété 3 fois, « hideux » revient 2 fois (v.11 et 23), « vieille joue décati » joue entouré par des mots de laideur : accentuation. Privation / incomplétude (imperfection) : pudeur, sans distinction de la religion : « sans rythme ni mesure » (v.15) : privation, un blason. C’est une énumération de ses différentes parties de son corps décrites.
B. misère du personnage
C’est la cause de ce qui explique ce portrait CAD la misère. Personnification, allégorie de la misère, ça lui fait perdre sa négritude. Terme vampirique : « lassitude sanguinolente » (v.16) : il se vide de son sang, fait perdre sa nature (sa couleur). Elle agit sur tout le corps du personnage, il y a de la violence : « coup de griffe » (v.9) mais aussi de la souffrance. Il y a aussi une volonté de lui nuire : «