Plus d’actifs des départements limitrophes d’Ile-de-France viennent y travailler.
313 300 personnes résidant en province viennent travailler en Ile-de-France et occupent 5,7 % des emplois de la région. A l’inverse, peu de Franciliens vont travailler en province (59 700). Entre 1999 et 2006, cette mobilité vers l’Ile-de-France augmente légèrement.
Sept navetteurs sur dix viennent du bassin parisien hors Ile-de-France, dont la grande majorité est originaire des départements limitrophes de l’Ile-de-France.
Lorsqu’ils viennent de cette 3e couronne, ces personnes exercent majoritairement une profession intermédiaire alors que s’ils sont plus souvent cadres, s’ils viennent de province.

Trois Picards sur cinq quittent leur canton ou leur agglomération de résidence pour aller travailler, près d'un sur cinq quitte même sa région. Cela fait de la Picardie la région où les travailleurs sont les plus mobiles et ceux qui vont le plus loin pour occuper un emploi.
Cette situation résulte du caractère rural de la région et de sa proximité avec l'Île-de-France. Mais pas seulement. Le nombre de Picards ayant un travail a augmenté plus rapidement que celui des emplois localisés dans la région, obligeant ainsi certains à aller chercher ailleurs ce qu'ils n'ont pas à proximité.
Pour 80% de ces migrants, le déplacement a lieu en voiture. Les transports en commun sont surtout utilisés par les urbains ou pour les longs trajets et même dans ces cas, ils ne se substituent pas intégralement à la voiture.

L’Île-de-France (prononcé [il də fʁɑ̃s]), que l'on connaît aussi sous le nom populaire de « région parisienne », est une région historique et administrative de France. Il s'agit d'une région très fortement peuplée, qui représente à elle seule 18,8 % de la population de la France métropolitaine, ce qui en fait la région la plus peuplée (11,79 millions d'habitants en 2010) et à la plus forte densité (981,3 hab/km2) de France. Ses habitants sont appelés les Franciliens. Elle est