ilots de déchets
Martin Esposito, 26 ans, a débuté son tournage dans l’idée de réaliser un court-métrage sur cet endroit étrange, où de loin les hommes ressemblent à des fourmis au milieu de talus d’ordures, que des bulldozers s’échinent à étaler.
les images de camions déversant leurs chargements hétéroclites et nauséabonds..
Les produits, usagés mais aussi neufs, déversés à «La Glacière» forment un inventaire de nos consommations courantes: nourriture, plastiques, jouets, matériel électronique, meubles, etc.
Des engins recouvrent ensuite d’une couche de terre le sol insalubre, avant que le silence ne s’installe sur ce terrain maudit.
Ces décharges contiennent souvent des déchets toxiques. Les eaux de pluie les entraînent dans les rivières et vers la nappe phréatique. (voir pollution de l'eau). Les piles et batteries sont parmi les déchets les plus dangereux. Même si des systèmes de recyclage existent, la majorité des piles électriques finissent dans la nature.
De toute manière tout le monde là bas semble se contreficher des lois sur l'environnement :
Il existe encore une multitude de décharges à ciel ouvert dispersées aux quatre coins du monde. Une triste réalité qui permet à certaines familles de vivre, ou plutôt de survivre. Qui sont ces gens qui naissent, grandissent, vivent et travaillent dans les plus grandes décharges du monde ? Quels sont les problèmes qui se posent lorsqu’on veut leur venir en aide ?
Les personnes qui vivent, travaillent et meurent dans les décharges à ciel ouvert sont d’une pauvreté extrême. Ce sont des individus de tout âge, des milliers d’enfants, de jeunes adultes, des familles... Ils habitent bien souvent sur la décharge elle-même, dans