Image de la femme antique

3742 mots 15 pages
La femme est l'égale de l'homme devant la loi [modifier]
Dans l'état actuel de nos connaissances, il semble que la femme égyptienne soit l'égale de l'homme au regard de la loi (contrairement aux femmes gréco-romaines). C'est ainsi qu'elle peut gérer son propre patrimoine ou même se trouver à la tête d'une « entreprise » (comme, par exemple, la dame Nénofèr au Nouvel Empire); elle peut aussi être médecin comme la dame Pésèshèt à la IVe dynastie. Elle peut divorcer, intenter un procès pour récupérer les biens du ménage et gagner ce procès, ce qui ne l'empêche pas de se remarier, ainsi que le montrent les papyri araméens d'Éléphantine.

En se mariant, la femme égyptienne garde son nom, au plus ajoute-t-on « épouse de X » ; cela est d'autant plus naturel que le mariage semble ne pas se traduire par une manifestation administrative, ni par une manifestation religieuse ; il concrétise souvent la volonté d'un homme et d'une femme de vivre ensemble, ce qui n'empêche pas, et c'est d'ailleurs souvent le cas, l'existence éventuelle d'un contrat de mariage au plan matériel. Comme le souligne Christiane Desroches Noblecourt[1] : « le mariage et éventuellement le divorce sont des événements sanctionnés uniquement dans l'atmosphère familiale par la seule volonté des époux, sans aucune intervention de l'Administration » ; les futurs époux prononcent les phrases : « je t'ai faite ma femme », « tu m'as faite ta femme ».

L'homme doit garantir le bien-être de son épouse, y compris sur le plan matériel. Le scribe Ani (au Nouvel Empire) conseille ainsi le futur époux :

« Si tu es sage, garde ta maison, aime ta femme sans mélange, nourris-la convenablement, habille-la bien. Caresse-la et remplis ses désirs. Ne sois pas brutal, tu obtiendras bien plus d'elle par les égards que par la violence. Si tu la repousses, ton ménage va à vau-l'eau. Ouvre-lui tes bras, appelle-la ; témoigne-lui ton amour. »
Bien sûr les choses ne se déroulent pas toujours de façon idyllique et le divorce

en relation

  • Divorce ECJS
    440 mots | 2 pages
  • Droit Civil 18 F Vrier
    894 mots | 4 pages
  • commentaire d'arrêt 1ère Civ 4 juillet 2012
    3078 mots | 13 pages
  • Jimiodroi
    1055 mots | 5 pages
  • Fiche d'Arrêt
    284 mots | 2 pages
  • Cas pratique n 4
    1103 mots | 5 pages
  • Commentaire d'arret de ll'ass. plén.19 mai 1978
    422 mots | 2 pages
  • Commentaire article 238 cc
    338 mots | 2 pages
  • dge'rfff
    642 mots | 3 pages
  • Droit cas pratique
    1301 mots | 6 pages
  • Civil sem 2 divorce
    2634 mots | 11 pages
  • Droit
    323 mots | 2 pages
  • Droit
    10091 mots | 41 pages
  • Dissertation comparative
    1005 mots | 5 pages
  • Mercosur
    3046 mots | 13 pages