Impact de la crise financière sur la création de projet au maroc
De ce fait, on assiste actuellement à un changement radical de l'attitude des pays vis-à-vis des investisseurs. Le comportement de défiance est désormais remplacé par une politique de promotion visant à drainer des flux substantiels des investissements. Le Maroc s’est résolument engagé, à l’instar d’autres pays émergents, dans une politique qui cherche à faire de projets un support stratégique de croissance économique et sociale. Cependant, la crise actuelle, qui a bouleversé le monde entier, à interrompus le développent des nations et surtout celui des pays émergent. En effet, La crise financière actuelle, apparue depuis août 2007, s’est caractérisée par son caractère brutal, son ampleur et sa vitesse de diffusion. Cette crise, limitée initialement au marché immobilier américain, a progressivement affecté l’ensemble du système financier mondial avant de toucher le secteur réel des différentes économies. En dépit des plans de relance mis en place par les gouvernements et des mesures adoptées par les banques centrales, la confiance des agents économiques n’est pas complètement rétablie et un climat marqué par de fortes d’incertitudes continue encore de planer. L’issue de sortie de crise reste ainsi lourdement compromise[1]. C’est dans ce paysage mouvementé que le Maroc a commencé à sentir les premiers effets de la crise mondiale, principalement par le biais du secteur réel. Les exportations, les recettes du tourisme, les envois de fonds et les investissements directs étrangers (IDE) ont tous baissé, en raison surtout du ralentissement économique de l’Europe. Cependant, grâce à une position de départ solide, attribuable en