Victoria Chiado-Orblin
Terminale L2.

DOSSIER HISTOIRE DES ARTS
OPTION FACULTATIVE

Le paysage depuis le XIXème

Impression du Soleil Levant, Claude Monet, 1872.

Comment traiter le paysage marin ?

Sommaire

Introduction

I/ Un traitement innovant d’un sujet
II/ mais qui cependant conserve des codes classiques
a) Analyse furtive d’une œuvre de Le Lorrain
b) La composition chez Monet.

Conclusion

Sources

Introduction
Au XIXème siècle, deux mouvements dominent la scène de l’art en France. D’une part, le néo-classicisme, qui exalte la grandeur, la mesure et la force, la rencontre de la beauté et de la vertu, et d’autre part le réalisme, qui part du postulat que le beau est d’abord le vrai, qui se passionne pour les scènes de genres élevés à la peinture d’histoire. Même si les idéologies de ces deux courants sont différentes, la facture reste dans le même esprit : les artistes doivent créer avec précisions, détails, en atelier, et avec les codes de Vasari1. C’est-à-dire que l’œuvre est un morceau de la représentation d’une réalité, où l’œil du spectateur s’introduit à l’intérieur, comme dans une fenêtre. Mais, en 1874, lors de l’exposition de la Société anonyme coopérative d’artiste, une toute nouvelles esthétique s’offre au public parisien : l’Impressionnisme. C’est ainsi, que le 15 avril, une trentaine de peintres exposent leurs œuvres dans l'atelier de leur ami, le photographe Félix Tournachon, plus connu sous le pseudonyme Nadar, au 35, boulevard des Capucines ; l’exposition se veut libre, sans jury ni récompense. Au total, on exposa 165 tableaux que Louis Leroy, voulant être satirique qualifia d’impressionnistes, face au tableau Impression du Soleil Levant. « Que représente cette toile ? Impression ! Impression, j'en étais sûr. Je me disais aussi puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans2». Rappelons l’anecdote de ce titre peu commun : on demande à