Je n’ai pas était emportée par ce roman ; dès le début, je me suis presque ennuyée à cause d’une description trop importante à mon gout, par exemple sur la musique, ou plus tard, sur la dépression de la mère. Cependant, j’ai appris certaines choses sur la musique, et cela m’a plu. J’ai également découvert des paysages de glace qui m’ont intriguée, il est vrai que nous sommes tous au courant de la disparition des banquises, mais dans ce texte, cela m’a particulièrement émue et touchée. Je n’ai pas beaucoup aimé le style de l’écriture, où plusieurs fois il m’a semblé que des points auraient été plus appropriés que des virgules, et cela m’a presque perturbé dans ma lecture, vu qu’à certains moments, je n’ai pas réussie à comprendre le sens des phrases. Seul le personnage de Lisa m’a paru des plus intéressants, elle veut exister mais se retrouve masquée du début à la fin par sa sœur, qu’elle soit présente ou disparue. Au début du roman, malgré sa fascination pour Sarah et le don qu’elle a, j’ai eu l’impression qu’aux yeux de sa famille elle est moins intéressante : « […] mais il lui plait, terriblement, que sa fille est un territoire bien à elle. » dit le père à propos de Sarah.
Ensuite, après la disparition de sa sœur, Lisa existe un peu moins encore, ses parents sont dans l’attente d’un coup de fil, ou bien que la porte s’ouvre sur Sarah. J’ai énormément ressentie la douleur au sein de la famille, on comprend la souffrance que l’on peut endurer lorsque l’on perd un être proche. Mais je n’ai pas compris pourquoi la famille n’a pas fait de recherche active, n’ont pas immédiatement retracé le parcours de Sarah, même 28 ans plus tard, Lisa n’ira pas jusqu’au bout, ne prendra pas le bateau où l’on avait retrouvé le sac de sa sœur. Je me suis un peu ennuyée en lisant ce livre, mais certains passages sont surprenants à cause de leur dureté ou de la tristesse qui s’en dégage. J’ai apprécié ce voyage sur la